Auto / Pathographies

Group exhibition / Exposition de groupe

 

Cover image: Jo Spence
Auto/Pathographies [Fr/Eng]. Alma: Sagamie édition d’art, 2014. ISBN: 978-2-923612-42-3. Image: Jo Spence
Carl Bouchard (QC), Pascal Dufaux (QC), Chantal duPont (QC), Angela Ellsworth & Tina Takemoto (USA), Christina Lammer (AT), Susan B. Markisz (USA), Pam Patterson (CA), Jo Spence & Terry Dennett (UK)
Curator / commissaire: Tamar Tembeck
15.09.2012 – 20.10.2012, OBORO, Montréal, Canada
03.07.2009 – 14.08.2009, Kunstpavillon, Innsbruck, Austria

OPUSCULE (fr)

EXHIBITION ESSAY (Eng)

L’exposition Auto/Pathographies réunit des photos, des vidéos et des performances produites de 1990 à nos jours. Ces œuvres, réalisées par des artistes qui travaillent au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Autriche, posent la question de l’identité et de l’(auto-)représentation qui découlent directement de l’expérience de la maladie. Elles offrent des perspectives à la fois sensibles et critiques à propos de l’impact de la maladie dans la redéfinition de l’être et de ses rapports sociaux.

Le terme pathographie, emprunté aux études littéraires, se réfère généralement à un compte rendu narratif de l’expérience de la maladie. Dans le cadre de cette exposition, son sens est élargi afin d’inclure des « portraits » visuels ou performatifs de cette expérience. Les œuvres vidéo et photographiques présentées dans Auto/Pathographies sont produites dans une perspective autobiographique (autopathographies), ou dans le cadre de collaborations entre des individus malades et d’autres en bonne santé (pathographies relationnelles).

Parmi les œuvres collaboratives de l’exposition, l’on retrouve des images rares provenant de la Jo Spence Memorial Archive présentées pour la première fois au Canada. Entre autres, des explorations photographiques faites par Spence à propos de la mortalité, produites lors de sa dernière série intitulée The Final Project.

À travers chacune des œuvres présentées dans Auto/Pathographies, la maladie est transformée avec vigueur en une recherche esthétique, politique, voire métaphysique – l’intérêt général se dégageant de ce corpus dépassant de loin la biographie individuelle.